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Inspirées quant à leurs formes par les Gravitacion de Chillida, les Mutations se réfèrent au concept chinois de transformation, tel qu'il apparait dans le Yi-Jing (yi king) — le Livre des transformations —, ou dans certains arts martiaux comme le Ba Gua Zhang (pa kua chang).

Les formes mutent ; elles se transforment mais conservent leurs potentialités, ou leurs avenirs. Si la carte contient la possibilité d'un paysage, le sable les contient toutes.
A la fin du cycle, les formes chaotiques, instables mais porteuses de multiples embranchements et bifurcations, s'organisent et se solidifient. Des structures apparaissent, stèles divinatoires, temples, fortifications, ou peut-être les parties emboîtées d'une version architecturale et inachevée du taijitu des origines.




Le Taijitu des origines représente le mouvement d'alternance des qi yin (noir) et yang (blanc), inconcevables l'un sans l'autre, associé au taoïsme, et parfois interprété comme la pièce maîtresse de la structure de l'univers.